Le Dimanche 6 Septembre 2015 se tenait la deuxième édition du concours d’élégance de Chantilly organisé par Peterauto. Dès la première édition en 2014, le ton était donné et la volonté des organisateurs d’inscrire leur événement parmi les incontournables se faisait déjà sentir. Cette année, on ne peut que confirmer cette volonté. N’ayant pu participer à l’édition précédente, je découvre à la fois le lieu, et l’événement. Je n’en connais ni l’organisation ni la façon dont les choses vont se dérouler. Vous verrez par la suite que j’ai un peu fait le tour dans le désordre, contraint par les horaires des animations mais je vais essayer d’être le plus explicite possible.
Sachant que ce dimanche allait être une très grosse journée, j’ai joué la sécurité et préféré faire la route depuis la Bretagne le Samedi. Je loge donc sur Paris le samedi soir. Toujours en recherche de réduire mes frais, j’avais posé sur blablacar des annonces de co-voiturage pour Paris – Chantilly sans trop y croire. Et pourtant, j’ai eu deux personnes à emmener dont une qui participait à l’événement et qui allait également faire le retour à mes cotés. Impeccable! C’est toujours plus agréable d’avoir un peu de compagnie sur la route.
Le départ est donné le dimanche matin à 7h. Et dès le début, mon gps me fait la misère. Je ne connais pas du tout Paris, et il n’a visiblement pas l’intention de se réveiller. Heureusement, je suis proche du périphérique et en regardant la carte, il faut le rejoindre pour y sortir la sortie d’après direction A1. A peine les roues sur le périph, je me retrouve au milieu d’un peloton d’anciennes Jaguar et Aston Martin. L’excitation monte et je suis directement plongé dans l’ambiance qui va régner toute la journée. Le gps devient donc totalement inutile et heureusement! Il me suffit maintenant de suivre ces belles sur toute la route.
Une Ferrari 512 TR est également dans le lot. Un bonheur pour les oreilles mais il ne fait que 7° dehors alors, on laisse les vitres fermées…
Je discute avec ma co-voitureuse qui se rend également au concours. Elle m’explique qu’elle y va pour travailler sur un stand qui vend des voitures miniatures. Collectionnant les miniatures, elle m’intéresse et je lui demande plus d’informations. Elle me donne alors le nom du fabricant: Amalgam. Moi qui espérait une petite réduc lorsqu’elle à parlé de miniatures, c’est la désillusion totale lorsqu’elle m’a parlé d’Amalgam… En effet, à plus de 8000 euro pièce, c’est de la miniature qui coute plus chère que ma voiture de tous les jours… Mais vous les verrez plus loin, c’est le prix justifié de réelles œuvres d’art qu’évidemment je rêverai d’avoir.
La route se poursuit en suivant les belles jusqu’à arriver vers 8h dans les bouchons proches du château. Et c’est peu après qu’un festival d’absurdité commence. De nombreux conducteurs décident, malgré la ligne blanche, de remonter toute la file jusqu’au rond-point, ne se préoccupant pas du fait que plus eux nous doublent et moins nous on avance…
Les voitures se retrouvent au bout, coincées par ceux qui veulent légitimement venir de face… Il faudra plus d’un quart d’heure pour démêler la situation et un membre de l’organisation pour calmer les gens et les empêcher de faire ça.
Je finis par me garer sur le parking media, collé au château. Je me rends jusqu’à l’auberge du Jeu de Paume pour y récupérer mon pass. Un joli bracelet bien rose. On m’offre également un petit sac dans lequel se trouve quelques souvenirs, le programme, des autocollants, un poster et le press-kit essentiel pour y trouver toutes les informations nécessaires lors de de la rédaction de l’article (une simple petite carte avec un lien pour le télécharger).
8h34, le précieux sésame en main, il est temps de passer aux choses sérieuses. Les voitures arrivent encore en masse pour l’installation alors que l’ouverture au public est dans moins de 30 minutes.
Avant de rentrer dans l’événement, afin de vous donner quelques points de repères, voici la carte extraite du programme papier. (Je ne l’ai pas trouvé en version numérique)
Comme vous pouvez le constater, c’est grand! Et je sais déjà qu’il va falloir beaucoup d’énergie pour réussir à tout couvrir.
Pour simplifier un peu, voici les zones à retenir.
En jaune, le parking supercar où les belles voitures du public stationneront.
En rose, des espaces d’exposition avec notamment Ferrari, Lamborghini et autres groupes d’italiennes.
Entre le rose et le orange, l’esplanade du musée qui accueille divers stands dont j’avoue ne pas avoir fait le tour.
En orange, le miroir central. Plan d’eau autour duquel se feront les défilés.
En bleu, l’exposition des 7 concepts car participants au concours d’élégance.
En vert, l’exposition des 15 catégories de véhicules (100 voitures) participant au concours d’état dans les jardins Le Nôtre.
En rouge, les espaces clubs avec rolls royce, aston martin, mercedes, bugatti, ferrarista et beaucoup d’autres.
Le cadre, les jardins de ce magnifique château.
Je décide de m’attaquer directement à l’essentiel avant que les portes ne soient ouvertes au public afin de profiter le plus possible sans être trop gêné par la foule. Je me dirige donc tout de suite vers les jardins sur lesquels se déroulent le concours d’élégance et le concours d’état. Voici une vue panoramique prise depuis l’esplanade du musée.
C’est encore le chantier, les installations de matériel sont en cours, les tests de la sono aussi et se dérouleront encore bien après l’ouverture des portes.
Le concours se déroule de la manière suivante. Les 100 voitures participantes sont réparties en 15 catégories. Elles sont toutes exposées dans les jardins. Des juges désignés pour chaque catégorie font le tour des voitures, les examinent sous toutes les coutures avant de rendre leur verdict. Le résultat de ce concours est donné dans l’après-midi par le défilé de la voiture gagnante suivi par 2 prix spéciaux (2ème et 3ème place en fait) pour chaque catégorie, autour du miroir central.
Je m’attaque aux voitures du concours. Je ne détaillerai pas les différentes caractéristiques techniques ni les numéros de châssis et encore moins le palmarès. Ce sont des choses que je ne maitrise pas du tout. J’ai commencé par simplement prendre chaque voiture en photo avec sa pancarte afin d’avoir des repères sur les modèles. A ce moment, le soleil est encore très bas et je galère à faire quelque chose de propre. Mes photos sont sans cesse sur-exposées ou sous-exposées… Les voitures sont mouillées par la rosée et pleines de buées et parfois du bordel est encore à coté. J’y reviendrai donc à d’autres moments de la journée pour faire de meilleurs photos.
Je commence par la catégorie:
GRAND TOURISME : LES VOITURES DE COURSE ET DE VILLE FERMEES DE 1948 A 1956
Et enfin, examinée par les juges:
Rassurez-vous, de meilleures photos arriveront après.
On passe ensuite à la catégorie:
LES INTERIEURS ICONOCLASTES et là, grosse erreur, à courir partout, je n’ai même pas fait de photo de ces fameux intérieurs….
On continue avec:
LES VOITURES DE LA FAMILLE AGA KHAN dans laquelle on retrouve 2 voitures des catégories précédentes:
J’ai oublié de prendre cette Rolls-Royce entièrement en photo… Mais on la reverra plus loin.
LES VOITURES DES GRANDES DAMES (les textes gris sont issus du dossier presse)
‘‘Vétérante’’ de la classe, la Bugatti Type 35B de 1927 est une authentique voiture de course ayant participé en son temps à de nombreux Grand Prix, notamment pilotée avec brio par sa propriétaire Hellé Nice, célèbre danseuse de cabaret passionnée de course automobile, figure emblématique de ces pionnières qui se mesurèrent avec succès à la gente masculine dans ce sport particulièrement dangereux à cette époque.
Commandée en 1939 par Lucienne Dhotel, dite La Môme Moineau, chanteuse de music-hall, devenue la femme la plus riche du monde avant-guerre par son mariage avec Félix Benitez Rexach, entrepreneur sud-américain, une Delahaye 135 MS carrossée par Figoni qui a aussi participé en 1950 au tournage du film ‘‘ Le Château de Verre’’ avec Michèle Morgan.
Modèle d’après-guerre, la Ferrari 250 Europa GT de 1954, carrossée par Vignale spécialement pour la Princesse Lilian de Rethy, épouse de Léopold III Roi de Belgique (photo à droite), est un autre modèle unique au monde.
Plus contemporaine, la BMW 507 de 1958 offerte par ‘‘The King’’ Elvis Presley à Ursula Andress après le tournage de la comédie musicale ‘‘L’Idole d’Acapulco’’ en 1963, dont les deux acteurs incarnent les personnages principaux.
‘‘J’espère qu’elle sera la plus admirée du Concours car je l’ai beaucoup aimée’’. Des mots signés Brigitte Bardot lorsqu’elle apprit que sa Rolls-Royce Silver Cloud II Convertible de 1962 était inscrite à Chantilly Arts & Elegance Richard Mille.
FERRARI 275 GTS 1965 (Raquel WELSH) ici à droite. Elle n’était pas encore en place, je n’ai pas pris le panneau en photo.
Autre actrice inoubliable, Raquel Welch prit un tel plaisir à conduire cette Ferrari 275 GTS de 1965 durant le tournage de ‘‘Fathom’’ (1967) que le directeur du film Leslie H. Martinson lui en fit cadeau. L’actrice en fut propriétaire pendant de nombreuses années…
Clap de fin sur cette séquence Voitures des Grandes Dames avec la Mercedes-Benz 280 SE de 1969 offerte à Madonna en 1986 par son époux d’alors, l’acteur-réalisateur Sean Penn. L’icône de la Pop apparut au volant de son cabriolet dans le clip de son titre ‘‘Deeper and Deeper’’.
On continue cette première allée avec la catégorie:
GRAND TOURISME : LES VOITURES DE COURSE ET DE VILLE OUVERTES
Voilà pour la première allée. On est qu’au quart des voitures à présenter! Autant vous dire qu’il reste encore de belles merveilles à découvrir!
Le site est entouré d’eau et les cygnes y sont très nombreux.
Ils s’en donnent visiblement à cœur joie dans les pelouses tellement elles sont recouvertes de fientes et de plumes. (Ça casse le coté bucolique, non?) Le tout mélangé à la rosée du matin, c’est pas aujourd’hui que je mettrai le genou à terre pour faire une photo!
On passe ensuite à deux « monstres » qui sont exposés hors concours. La Mercedes CLK LM et la McLaren F1 GTR.
On passe maintenant à la catégorie:
GRAND TOURISME : LES VOITURES DE COURSE ET DE VILLE FERMEES DE 1957 A 1973
La catégorie suivante concerne:
LES MERCEDES-BENZ DE 1924 A 1942 : 4, 6 & 8 CYLINDRES A COMPRESSEUR
Il est maintenant 9h30 et j’ai terminé mon premier tour du côté droit des jardins. La logique aurait été que je poursuive par le côté gauche des jardins afin de continuer de lister toutes les voitures du concours d’état. Cependant, je m’attarde maintenant sur les Concept-cars qui sont entre les deux. Je vous épargne pour le moment les photos de ceux-ci dans leurs stands, étant donné qu’ils défileront tous tout à l’heure, contrairement aux autres dont seulement 3 voitures défileront par catégorie.
A peine 20 minutes plus tard, ma batterie est à plat. Mon appareil peut en loger deux et pourtant, je n’en ai mis qu’une seule avec laquelle j’ai fait beaucoup de photos la veille dans Paris. Je n’avais volontairement pas changé histoire de la finir sauf qu’au dernier moment, je n’ai pas voulu m’encombrer de mon sac photo. N’ayant pas d’autre objectif… Je suis donc bon pour tout retraverser et retourner à ma voiture pour changer ma batterie. Une fois chose faite, je passe devant le parking supercar et je ne résiste pas à y faire le tour tellement il y a de belles choses.
Pour le moment, il n’est que 10h15, je ne m’attarde pas, le parking a encore le temps de se remplir. Je me dirige maintenant vers l’exposition située à l’entrée du domaine. En arrivant, toutes les voitures n’étaient pas encore là et certaines étaient bâchées. J’avais donc fait l’impasse dessus et je décide de m’y attarder maintenant.
Je commence par Lamborghini où sont exposées deux Espada, une Miura, une Countach et une Urraco.
Chez Maserati, un très bel alignement:
A coté, on retrouve le concessionnaire Ferrari Pozzi qui expose toute la gamme actuelle avec une California T bien sale, la nouvelle 488 GTB, Une F12 dans une livrée historique grise bande jaune ainsi qu’une FF.
La plus belle étant sans aucun doute… l’hôtesse!
Mais je m’égare. Devant le stand, ils déplacent cette 308 Groupe 4.
Un peu plus tard, c’est une LaFerrari qui sera placée devant.
A côté, c’est le club Ferrari France qui à eu la très bonne idée d’aligner diverses 250, 275, 365 et 400 toutes dans des tons bleus. Effet garanti!
Le reste de l’espace est plus coloré:
Et un panorama pour en faire le tour d’un coup d’œil.
En face, un stand très italien avec Fiat/Dino.
Un dernier espace présente des Iso Rivolta.
En contre bas, un espace est réservé aux voitures de collection diverses.
Je reviens maintenant du côté du Jardin Le Nôtre. Des acrobates sur échasses déambulent et animent les Jardins.
Je passe voir les 3 Conceptcars que je n’ai pas encore vu mais, comme les autres, je vous les réserve pour la suite. A coté sont également exposées des motos qui sont pour le moins impressionnantes! Je vous conseille vivement, pour ceux que ça intéresse, de lire les fiches techniques!
Ni plus ni moins qu’un turbo sur cette Avinton à la gueule bestiale!
6 Cylindres en lignes et monobras avant/arrière pour cette Krugger Nurb’s!
Cette Krugger Speedbowl m’a un moment perturbé! Ils sont où les freins?
C’est tout simple. Le disque fait en fait la taille de la jante. Les mâchoires de freinage sont intégrés dans la fourche. Impressionnant.
Je suis maintenant proche des Bugatti récentes et je ne résiste pas à l’envie d’aller les voir de plus près. Sont exposées 2 Bugatti Veyron Super Sport et une EB110 Super Sport.
Il est 11h15 et alors que je m’apprêtais à continuer de faire le tour du reste des voitures présentées au concours d’état, j’entends les Trompes du Flanache. Ce sont des sonneurs qui annoncent que le défilé du concours d’élégance va commencer. J’entends alors au micro une voix bien connue, celle de Denis Brogniart.
L’année dernière, j’ai vu que les photographes avaient le loisir de se mettre où ils voulaient, autour de la fontaine, au pied du podium etc. Cette année, impossible. Le bracelet rose ne nous permet de nous mettre que dans les espaces réservés près des spectateurs. Je choisis un premier endroit proche du podium. Avant que le défilé des conceptcars commence, c’est un défilé de vélos anciens.
J’espère juste que cette journaliste asiatique ne va pas rester au milieu trop longtemps.
C’est maintenant l’heure du Concours d’élégance. Le défilé commence par la Mercedes-Benz Concept Classe S Coupé.
Avec le Mercedes-Benz Concept Classe S Coupé, le constructeur offre un aperçu concret de sa nouvelle génération de modèles. Son allure séduisante et stylée incarne à la perfection la philosophie conceptuelle d’une simplicité sensuelle. Ce véhicule quatre places redéfinit la notion de luxe moderne.
• Associé à la maison de couture Hugo Boss.
La mercedes entre par ma gauche et s’arrête aussi tôt pour faire descendre la mannequin.
Celle-ci va ensuite défiler aux côtés de la voiture jusqu’au point d’arrêt suivant.
Elle remonte alors dans la voiture qui va ensuite s’arrêter sur le podium où M. Brogniart lui ouvrira la porte pour poser à nouveau.
La mannequin remonte ensuite dans la voiture. La voiture refait un tour de la fontaine puis repart.
De toute évidence, si c’est comme ça pour toutes les voitures, je ne suis pas bien placé pour apprécier les top-modèles!
C’est maintenant au tour de la DS Numéro 9.
Le concept DS Numéro 9 annonce les codes stylistiques des prochains modèles. En combinant les gènes du coupé à ceux du « shooting brake », il affiche une silhouette racée et élégante qui introduit une nouvelle identité de face avant, conçue pour être dotée de la technologie Full-hybrid Plug-in.
• Associé à la maison de couture Eymeric François.
L’organisation n’est pas la même. La voiture entre à allure réduite et le mannequin est déjà à marcher à coté. Les deux s’arrêtent à coté du podium.
Puis repartent, toujours à allure réduite. Cette fois ci, j’ai bien le temps d’admirer la mannequin. J’ai donc un doute, est-ce que l’organisation va varier suivant les voitures, où est-ce spécifique à celle-ci?
C’est en fait bien spécifique à celle-ci. La voiture n’est qu’une grosse maquette téléguidée. Le « conducteur » est visible à droite sur la dernière photo, costume noir et chapeau beige.
Voici celle que j’attendais le plus. La All-New Ford GT.
Le modèle All-New Ford GT arbore des lignes ultra-sportives et une aérodynamique travaillée. Elle innove avec un châssis carbone, un V6 bi-turbo de 600 cv (moteur le plus puissant jamais produit par la firme de Detroit) ou encore un aileron actif qui se déploie selon les sollicitations du pilote.
• Associé à la maison de couture Haider Ackermann.
Et c’est reparti pour un tour:
Elle m’impressionnait déjà en photo, mais alors en vrai, encore plus! Impressionnante, mais, pas forcément belle. Pas l’arrière en tout cas. L’avant est bestial mais l’arrière manque de grâce. Le travail des forme est lui fantastique! Cette découpe de l’aile arrière est audacieuse! Pour ce qui est du mannequin, je n’ai pas vu grand chose…
Je décide donc de changer de place.
C’est au tour de la BMW 3.0 CSL Hommage R.
La BMW 3.0 CSL Hommage R se présente comme l’héritière de la 3.0 CSL – icône des années 1970. Arborant les couleurs des voitures de course de la marque, elle fait honneur aux initiales « CSL » signifiant « Coupé Sport Leichtbau » (Coupé Sport Léger) avec l’utilisation abondante du carbone et de l’aluminium.
• Associé à la combinaison de pilote BMW.
Cette description me surprend. Le mannequin est donc en réalité le pilote qui porte la combinaison? C’est peut-être pour ça que la top modèle qui à défilé n’aura pas décroché un sourire ni même levé les yeux du sol malgré un très joli visage. On y reviendra! 😉
Arrivé sur le podium, c’est effectivement le pilote, en combinaison qui sort pour ouvrir la porte au top modèle.
Au premier tour, au loin la voiture avait les phares allumés et ils se sont éteint avant d’arriver proche de moi. Au deuxième tour, je les vois allumé, mais non… Il s’éteignent juste avant d’arriver à ma hauteur…
La prochaine voiture est l’Alpine Célébration.
Célébrant le 60ème anniversaire de la marque, l’Alpine Célébration ravive les attributs intemporels du style de la fameuse Berlinette : silhouette basse, capot plongeant et nervuré, flancs creusés, lunette arrière caractéristique. Son design, tout en courbes sensuelles, évoque à lui seul le plaisir de conduire à la française. • Associé à la maison Chapal.
L’alpine va défiler non pas avec un, mais deux mannequins. Il s’agit du pilote Alpine Nelson Panciatici ainsi que sa compagne.
Par contre, c’est vraiment un très drôle de choix que d’avoir fait défiler la demoiselle avec la voiture, et le monsieur, seul dans l’autre sens. En plus, tête baissée en tirant la tronche comme ils ont du avoir la consigne (pfffffffff….) ça fait un peu looser pour le coup… C’est vraiment dommage! Pourquoi les empêcher de sourire? Les priver de bouffe etc… le mannequina, je ne comprends vraiment pas. Qui aime voir ça au juste? Ce sont de belles personnes à qui on dit de devenir moche et de faire la gueule… Je parle en règle général, pas de ces deux cas.
Donc, revenons-en à la voiture, car c’est ce qui est censé nous intéresser le plus. En théorie.
Et bien cette alpine, en photo, je n’étais pas convaincu. En vrai, c’est plutôt pas mal!
On passe à la suivante. La Mostro Zagato.
Dessinée par le Japonais Norihiko Harada, la Mostro Zagato powered by Maserati est une évocation moderne de la Maserati 450S construite en 1957 à la demande du pilote Stirling Moss pour les 24 Heures du Mans. Si la voiture de course est restée un exemplaire unique, l’évocation de 2015 sera produite à cinq exemplaires.
• Associé à la maison de couture Costume National.
Sa face avant n’est pas sans rappeler un autre projet Zagato, la Ferrari 575 GTZ. Projet qui date un peu et qui du coup, donne un coup de vieux à celle-ci je trouve.
J’ai bon espoir en voyant ce mannequin sourire dans la voiture.
Victoire!!!! Enfin une qui regarde le public avec le sourire!
Quant-à la voiture, elle porte bien son nom de Mostro. Elle est effectivement imposante mais, pas très élégante malgré ses lignes pourtant simples et fluides.
La table à repasser qui lui sert d’aileron n’aide pas non plus. Une chose est sûre, elle roule plus vite que la DS Numéro 9!
Derrière moi, il se passe quelque chose. Deux mannequins sont à attendre. Pour l’une, la position reste toujours stricte, pour l’autre, c’est relâche et je peux enfin apercevoir son regard très envoutant (pas très bien rendu sur la photo).
Dernière en lice pour le concours d’élégance, la McLaren 570S.
Comme son nom l’indique, la McLaren 570S Coupé développe 570 cv – le S indiquant son appartenance à la nouvelle gamme Sport. Son châssis en fibre de carbone, qui allie rigidité et légèreté, est animé par un V8 3.8 litres. Ses premiers et heureux acheteurs seront livrés en fin d’année.
• Associé à la maison de couture Balmain.
Là, aucune surprise. J’ai déjà vu cette McLaren plus tôt cette année au Sport et Collection et en plus, étant maintenant produite en série, elle n’a plus grand chose d’un conceptcar. Ce n’est pas non plus le mannequin qui va plus m’attirer l’attention.
Derrière moi, une troisième top modèle s’est jointe aux deux autres.
Alors que le défilé est terminé, une très grande partie du public et des photographes s’en vont. Les mannequins sont toujours là et les voitures sont toujours alignées vers le miroir central. Il va donc se passer quelque chose. Je préfère rester par ici.
En effet, toutes les voitures reviennent ensemble et les mannequins vont aller poser à côté. Malheureusement, pas assez longtemps. Impossible de toutes les voir.
Pendant tout le défilé je me suis demandé qu’est-ce qu’ils faisaient là ces saletés de plots…
Les voitures rejoignent leurs stands. Les mannequins vont aller poser à côté, ce qui me permettra de mieux voir celles que je n’ai pas bien vu.
Elles sont moins tendues sur les stands qu’au moment du défilé. Ou alors, c’est ma tête qui ne lui revient pas? Peut-être…
Celle de la McLaren était absente.
Voilà pour les conceptcars et leurs top-modèles. Il est maintenant midi et demi, je vais aller en direction de ma voiture pour manger un bout. En chemin, je passe devant le parking supercars qui s’est encore bien remplis. J’espère que vous tenez le coup? on est à peine à la moitié du reportage.
Enzo et Huracan sont toujours là.
A coté, la Veyron de chez De Widehem est arrivée. Celle-ci a gagnée un covering « metal brossé » depuis la dernière fois que je l’ai vu. C’est … moche! :-/ Surtout si on compare aux deux magnifiques Veyron qui sont exposées dans l’enceinte du château!
Une 458 Speciale Aperta est venue tenir compagnie à la 488.
La 550 Barchetta est très rare, c’est un plaisir d’en voir une! Une deuxième Mercedes SLR, grise cette fois est également arrivée ainsi qu’une BMW I8 blanche.
Chez Ferrarista, on y trouve cette magnifique Testarossa Blanche.
Duo de lamborghini vertes du plus bel effet!
D’autres italiennes sont de la partie comme cette Maserati Granturismo MC Stradale ou encore cette Alfa Romeo 4C. La veille, j’ai vu pour la première fois la 4C Spider, avec des feux normaux (visible ici). C’est quand même bien plus beau que ces feux pleins de verrues …
C’est alors qu’un véritable ORNI (Objet Roulant Non Identifié) déboule au loin. Une deuxième Lamborghini Countach. J’ai beau être un adepte des voitures plus récente, c’est une véritable claque de croiser un tel engin dans la circulation.
Peu de temps après, je salue Stan et David que je croise. On discute un peu sur la qualité de l’événement. Les avis sont unanimes, c’est vraiment une orgie!!
De l’autre côté du parking, ce sont des sportives un peu plus variées, d’époques et d’origines différentes.
A ce moment je croise Philippe. Jusqu’à maintenant je n’avais croisé personne que je connaissais mis à part Nicolas que j’ai salué vite fait, et c’est finalement sur ce parking que je vais croiser tout le monde! On discute un peu mais on ne traine pas. Il est 13h, j’ai faim et j’ai encore beaucoup à faire! Lui aussi. Il y a tous les clubs à couvrir, si possible pendant leurs pic-niques!
Je passe par le parking VIP qui est lui aussi bien fournis:
Le parking media accueil également une belle pièce:
Aston Martin Vanquish. Nous n’avons pas les mêmes valeurs!
Alors que j’arrive à ma voiture, je vois juste à coté, proche du château une étrange silhouette. J’y découvre cette sublime Bugatti 101.
Celle-ci était à la vente aux enchères Bonhams de la veille. Estimée entre 1,5 et 1,8 Millions d’euro, elle n’a pas trouvé preneur.
C’est une de celles que j’aurai vraiment aimé voir de la vente et je suis bien content.
A coté, c’est une Morgan Aeromax qui est stationnée.
Je me pose 10 minutes dans la voiture, le temps d’avaler mes sandwichs et je repars. Je ne passe pas par l’entrée principale mais par celle des clubs. Il est temps d’aller voir les différentes façons qu’ont les gens d’organiser un pic-nique.
Il y a donc plusieurs écoles. A même le sol sur une couverture ou à table sous un parasol.
On trinque tranquillement sous les arbres ou on se pose au bord de l’eau pour admirer la vue.
Les paniers à pic-nique sont de sortie.
Le premier club sur lequel j’arrive est celui de Mercedes, avec un nombre très impressionnant de 190SL.
Au sein même du club, les styles sont différents.
Certains prennent l’apéro en tête à tête. D’autres adossés à la voiture.
Autour de grandes tablées ou à même le sol.
Les clubs sont réservés aux voitures d’avant 1966, pourtant, on y trouve un concessionnaire Mercedes qui y expose sont tout nouveau X6 GLE. Il y a également McLaren qui propose sa gamme. La 675LT n’est pas là 🙁
Chez Rolls Royce:
Chez Aston Martin, on a mis les grands moyens avec tous ces parasols. Une très rare Lagonda est présente.
Chez Jaguar, c’est plus champêtre.
Un club de Jaguar XJS Eventer est là avec 10 voitures! C’est déjà rare d’en croiser une.
Un peu de couleur avec cette Bentley Azure.
D’une manière générale, l’ambiance y est très bon enfant! Il n’est pas surprenant de croiser un couple danser devant des musiciens ambulants.
Je poursuis avec ce trio d’exception. Ferrari 512BB, Lamborghini Countach et Lamborghini Miura.
Le groupe de cycliste est également en plein pic-nique.
Certains ont ramené le matériel de compétition:
Les acrobates sont venus mettre un peu d’ambiance dans le Club Vincennes en Anciennes.
Ici, je ne me suis pas approché, à regret car c’est après, sur d’autres photos, que j’ai pu voir que le compartiment moteur de la DeTomaso est bâché et transformé en bac à glaçons géant!
Chez Ferrarista, on est tranquillement posé sur des plaids Vert/Blanc/Rouge. Notez le bar réalisé à partir d’un capot moteur de Ferrari.
Chez les US, la tablée est XXL!
La tournée des clubs n’est pas finie mais pour les pic-niques je m’arrêterai là. Les clubs d’après ayant majoritairement rangé leurs affaires ou étant en train de le faire. Je vous mets donc à la suite quelques photos de voitures des clubs sans faire de commentaire.
Voilà pour la tournée des clubs. Il m’aura fallut 1h pour en faire le tour assez rapidement. Il est maintenant 14h15 et je vais pouvoir reprendre ce que j’ai laissé à 9h30… Je vais continuer de vous présenter les voitures candidates au concours d’état.
On commence par la catégorie:
HOMMAGE A BUGATTI : LES VOITURES DE COURSE
Encore une erreur de ma part, j’ai oublié de photographier cette auto. Mais nous la reverrons plus tard. BUGATTI Type 50 Le Mans 1931
On passe à la catégorie suivante:
LES VOITURES EN ETAT D’ORIGINE DE L’ENTRE-DEUX-GUERRES FERMEES DE 1930 A 1939
BENTLEY 4 1/4 Litres Pillarless Coupe 1936
LES VOITURES EN ÉTAT D’ORIGINE DE L’ENTRE-DEUX-GUERRES OUVERTES
LES CHASSIS EUROPEENS A MOTEUR AMERICAIN (FERMEES)
LES CHASSIS EUROPEENS A MOTEUR AMERICAIN (OUVERTES)
Aller encore un peu de courage, c’est bientôt fini! Enfin… Pour les présentations!
On enchaine avec:
LES FORMULE 1 DE 1966 A 1972
C’est ensuite le tour des citröen avec:
LES CITROËN SM A CARROSSERIE SPECIALE
Je ne sais pas si c’est une erreur de ma part, il ne me semble pas avoir oublié de SM car aucune autre n’apparait sur mes photos, mais dans la liste, il y a également la CITROËN SM Frua 1972 dont je n’ai aucune photo.
Toujours chez Citroën, on passe désormais à la dernière catégorie:
LES CITROËN DS A CARROSSERIE SPECIALE
J’ai oublié de prendre en photo la CITROËN DS 19 La Croisette de 1961. Mais nous la verrons plus tard.
Voilà! La présentation de toutes les voitures participantes au concours d’état est maintenant terminée. Le timing est parfait car les Trompes du Flanache sonnent à nouveau. Il est presque 15h, c’est l’heure du spectacle équestre qui sera suivi du défilé des résultats du Concours d’Etat.
Avant ça, encore un petit défilé des cyclistes.
J’avoue avoir eu un petit faible pour celle-ci, à mon avis, bien plus charmante que les « top modèles » de ce matin!
Au départ, je n’étais pas bien chaud à suivre ce spectacle, mais j’ai commencé à prendre des photos des chevaliers avant qu’ils entrent en scène et je les ai machinalement suivis. Je ne regrette pas car le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est impressionnant.
Voici quelques photos.
Comme biensûr en photo, ça ne rend pas grand chose, voici deux vidéos (de très moyenne qualité).
Les combats se finissent par un duel à pied.
Visiblement, c’est lui qui gagne.
Il se passe un petit quart d’heure, le temps que tout soit débarrassé avant que le défilé commence.
Voici donc le résultat des concours.
1er Prix – BMW 3.0 CSL Hommage R associé à la maison de couture Balmain
Prix Spécial du Jury – All-New Ford GT associé à la maison de couture Haider Ackermann
Prix Spécial du Jury – Alpine Célébration associé à la maison Chapal
Grand Tourisme : Les voitures de Course et de ville Fermées de 1948 à 1956 (Prix Investir On-Line)
1er Prix – Talbot Lago Grand Sport 1948 (Jose Fernandez)
Prix Spécial du Jury – Aston Martin DB3S Coupé 1956 (Collection privée)
Prix Spécial du Jury – Fiat 8V Zagato Berlinetta 1953 (Collection privée)
Grand Tourisme : Les voitures de Course et de Ville Fermées de 1957 à 1973 (Prix Qatar Tourism Authority)
1er Prix – Ferrari 250 GTO 1962 – Christian Gläsel
Contrairement au défilé des concept car, ici les voitures ne font qu’un seul tour. Pas le droit à l’erreur pour faire les photos. Biensûr, c’est sur la 250 GTO que je me loupe…
Prix Spécial du Jury – Ford GT40 1966 – Scuderia Blue
Prix Spécial du Jury – Porsche 356 200 GS Carrera 1962 – Christian Hartmann
Pas d’autre photo j’étais trop pris par la 250 Gto…
Grand Tourisme : Les voitures de Course et de Ville Ouvertes (Prix Carmignac Gestion)
1er Prix – Osca 2000 S 1954 – Michael Trösser
Prix Spécial du Jury – AC Cobra 1963 – William Heinecke / Minor International Plc
Prix Spécial du Jury – Ferrari 250 GT California 1961 – Brandon Wang
Prix Spécial du Jury – Ferrari 166 MM 1950 – Dudley Mason Styrron
Hommage à Bugatti : Les Voitures de Course (Prix Relais & Châteaux)
1er Prix – Bugatti Type 50 Le Mans 1931 – Collection Privée
Prix Spécial du Jury – Bugatti Type 18 1913 – Evert Louwman – Louwman Museum
Prix Spécial du Jury – Bugatti Type 13 Brescia Course 1922 – Francesco Guasti
Châssis Européens à Moteur Américain (Fermées) (Prix Bonhams)
1er Prix – Facel Vega HK2 1962 – Harmut Ibing
Prix Spécial du Jury – Monteverdi 375/4 High Speed 1977 – Simon Kidston
Prix Spécial du Jury – De Tomaso Pantera 1971 – Stéphane Bergeron
Châssis Européens à Moteur Américain (Ouvertes) (Prix Charles Heidsieck)
1er Prix – AC Cobra 289 1962 – Malcolm Welford
Prix Spécial du jury – Allard J2 1951 – Alain Ruëde
Citroën DS à Carrosserie Spéciale (Prix DS)
1er Prix – DS 19 La Croisette 1961 – Vincent Crescia
Prix Spécial du Jury – DS 19 Le Concorde 1963 – Vincent Crescia
Prix Spécial du Jury – DS 19 Le Paris 1960 – Eric Belooussoff
Citroën SM à Carrosserie Spéciale (Prix DS)
1er Prix – Citroën SM Mylord 1975 – Wiscar
Prix Spécial du Jury – Citroën SM Espace Heuliez 1971 – Denys Joannon
Prix Spécial du Jury – Citroën SM V8 1973 – Daunat Classique
Formule 1 de 1966 à 1972 inclus (Prix Alain Figaret)
1er Prix – BRM H16 1967 – Richard Mille
Prix Spécial du Jury – Brabham BT24/2 1967 – Collection privée
Celle-ci n’a pas réussi à démarrer pour le défilé.
Prix Spécial du Jury – Ferrari 312 B2 1971 – Francesco de Baldanza
Intérieurs Iconoclastes (Prix Le Point)
1er Prix – Ferrari 250 MM 1953 -Uwe Schuler
Prix Spécial du Jury – Avions-Voisin C28 Aerosport 1935 – Philippe Moch
Situation assez cocasse, celle-ci n’a pas voulu redémarrer pour le défilé.
Prix Spécial du Jury – Avions-Voisin C14 demi berline 1930 – Francesco de Baldanza
Voitures des Grandes Dames (Prix Mestrezat Grands Crus)
1er Prix – Ferrari 250 Europa GT 1954 (Princesse Lilian de RETHY) – Jaime & Cecilia Muldoon
Prix Spécial du Jury – Bugatti Type 35B 1927 (Hellé Nice) – William E. Connor
Prix Spécial du Jury – BMW 507 1958 (Ursula Andress) – Christian Traber
Voitures en Etat d’Origine de l’Entre-Deux-Guerres Ouvertes (Prix Mathieu Lustrerie)
1er Prix – Alfa Romeo Typo B P3 1932 – Hugh Taylor
Prix Spécial du Jury – Bentley 8 Ltr. Le Mans Type 4-Seater Sports by Vanden Plas 1932 – Collection privée
Prix Spécial du Jury – Bugatti Type 35C GP (Ex Trintignant) 1929 – Lukas Hüni
Voitures en Etat d’Origine de l’Entre-Deux-Guerres Fermées (Prix Radio Classique)
1er Prix – Bugatti Type 57C 1939 – The Keller Collection At the Pyramids
Mercedes de 1924 à 1942 : 4, 6 et 8 cylindres à compresseur (Prix Mercedes-Benz)
1er Prix – Mercedes-Benz 500K Special Roadster 1936 – Evert Louwman – Louwman Museum
Prix Spécial du Jury – Mercedes-Benz SS Grand-Prix Car 1929 – Collection privée
Prix Spécial du Jury – Mercedes-Benz 680 S “Saoutchik” 1928 – Uwe Schuler
Voitures de la Famille Aga Khan (Prix Arts & Elegance Domaine de Chantilly)
1er Prix – Rolls-Royce Phantom II 1932 – The Hon. Sir. Michael Kadoorie
Prix Spécial du Jury – Maserati 5000 GT 1962 – Mario Linke
Prix Spécial du Jury – Mercedes-Benz 300 SL Coupé 1954 – Hans Kleissl
1er Prix – Les Amis de Delage
Vincennes en Anciennes
Je ne suis pas resté voir cette dernière voiture.
Prix FIVA :
The Keller Collection At the Pyramids – Bugatti T57C 1939
Concept DS Numéro 9
Best Of Show : Evert Louwman – Louwman Museum – Mercedes-Benz 500K Special Roadster 1936
Au bout d’un moment, je n’en peux plus. Il est 17h et ça fait plus de 2 heures que je suis debout au même endroit. Sans compter que je ne me suis assis que 10 minutes pour manger dans la journée… Je décide donc d’arrêter là pour le résultat des concours. En fait, je n’aurai loupé que le prix « art de recevoir » gagné par Vincennes en Anciennes et le Best-of Show mais que j’ai déjà vu passer dans sa catégorie. Donc pas de regret. J’ai également raté le prix du plus beau chapeau, mais bon, c’est pas trop grave. Je pars m’assoir quelques minutes. Seulement à ce moment là, la Ford GT passe à coté de moi. Je me relève donc…
J’ai désormais couvert la totalité de l’événement et je peux maintenant prendre mon temps d’essayer de faire un peu de photo même si il est très difficile d’en faire sans qu’il y ait du monde dessus… Je reviens donc vers les sujets que j’ai le plus apprécié.
Alors que je vois la CLK LM au loin, celle-ci à les portes et le capot moteur ouvert. Je commence à me précipiter vers elle et pendant ce temps la, le propriétaire referme le capot. 🙁 Elles est en plus envahie de monde. Juste quand j’arrive, le propriétaire ferme une des deux portes. Ratage total! 🙁
L’autre porte reste ouverte ce qui peut nous permettre de constater que, rien que de rentrer dans cette voiture, c’est du sport!
Sur les pelouses, de nombreux jeux en bois sont à libre disposition. Loin des voitures heureusement!
Il est 17h30, l’heure de fermeture au public est prévue à 18h30 et pourtant, de nombreux concurrents ont déjà pris le chemin du retour. De gros embouteillages vont se former, c’est pas le moment de partir! Je reste donc encore pour en profiter au maximum.
Les deux gagnantes du jour:
Une étrange version d’une Mercedes 190SL. Je ne sais pas si c’est une version spéciale ou un bricolage artisanal.
Même les concept cars prennent la sortie par leurs propres moyens.
Ca bouchonne dans les jardins.
L’une des attractions principales est sur le point de partir.
A moins que? Elle retourne vers les jardins. Je me dis qu’il va se passer quelque chose, je la suis.
Pendant ce temps, la MASERATI A6G/54 Zagato fait une drôle de manœuvre.
La 250 Gto est venue s’aligner avec les Ferrari 250 MM.
La Ferrari 340 America est en chemin pour les rejoindre.
Voici donc un alignement exceptionnel que je suis vraiment heureux de ne pas avoir raté!
On peut également « essayer » de jouer avec la Ferrari 166 MM qui est à coté.
Et quelques instants plus tard, le rêve se termine avec le départ définitif de la 250 GTO.
Une grand partie des voitures du club passe par les jardins pour partir. C’est le cas des 3 McLaren.
Certains prennent la pose sur le podium, tant qu’il n’y a personne.
C’est au tour de la Clk LM de prendre le départ et je n’ai pas envie de raté ça! J’ai donc du courir un peu, mais ça en valait la peine.
Par contre, elle a l’air de se montrer très délicate à conduire. La moindre monté, la moindre manœuvre, elle cale. Heureusement, avec ce genre d’engin il n’est pas difficile de trouver des volontaires pour pousser!
Le soleil commence vraiment à baisser et la lumière devient très intéressante quand elle passe au travers des nuages.
Je fais un petit tour dans la boutique Amalgam pour me mettre d’accord avec ma co-voitureuse sur l’heure du départ. J’en profite pour vous montrer ces chefs-d’œuvres.
Il me reste un dernier groupe de voiture sur lesquelles j’ai encore envie de m’attarder, les bugatti. Il n’y a pas grand monde autour, c’est le moment d’en profiter.
Depuis un petit moment, je suis vraiment fou de la EB110. Alors, quand j’en vois une devant moi, j’en profite à fond! Même si celle-ci n’est pas celle qui m’excite le plus, grise et avec ses autocollants.
Si vous avez lu mon dernier article sur les Ferrari Days, vous vous souvenez de mon coup de gueule sur le manque de respect des gens. Avant l’événement, j’avais discuté avec une personne qui me disait qu’à Chantilly, les gens étaient respectueux. Le cadre et le dress-code rendent l’atmosphère si particulière et l’entrée n’est pas donnée. Tout ça fait que ce sont des gens qui savent ce qu’ils ont sous les yeux et qui font attention. Alors, il reste tout de même quelques gamins qui mettent leurs doigts partout, mais en même temps, ils sont lâchés en liberté avec pleins de jeux autour. Donc globalement, je n’ai rien vu qui me mette hors de moi, jusqu’à maintenant!
Pendant que je prenais cette Bugatti en photo, j’étais derrière, assez loin. Un monsieur est venu tourner autour, sans me voir, et hop!
Il s’installe dedans, l’air de rien! Grillé! Mais j’étais tellement abasourdis (pour ne pas dire sur le cul hein…) de cette situation que je n’ai même pas réussi à lui dire quoi que ce soit! Encore aujourd’hui, je ne trouve pas les mots sans devenir vulgaire…
Bref…
C’est ainsi que se termine cette journée au Château de Chantilly. Journée globalement folle tellement il y a de choses à voir. Il faut un rythme assez soutenu pour réussir à tout faire. La prochaine fois, j’essayerai de tout faire, mais bien! Cette année, c’était la découverte. Je suis parti dans tous les sens, je n’ai pas pris le temps de me poser, d’admirer les voitures ni de faire de belles photos. J’ai commencé par galérer à faire des réglages de mon appareil photo et ces galères ont continuées toute la journée. Je ne sais pas ce qu’il m’a fait mais c’est une catastrophe. Heureusement, depuis les Ferrari Days, j’ai remis mon ancien objectif et mes photos ne sont plus floues. Par contre, sur la plupart, je n’ai aucune profondeur de champ… Pourquoi? Aucune idée… J’ai pourtant remis mes réglages comme d’habitude.
Donc sur l’événement en lui même, il est clairement rentré dans la catégorie des immanquables. Il y a des choses à voir partout et le niveau est toujours plus haut où qu’on aille. Je n’ai pas eu le temps de tout couvrir, j’aurai bien aimé rentrer dans le château qui était ouvert pour l’occasion, voir un peu plus toutes les animations et les ateliers qui étaient présents. Oui… Je voulais gouter la vraie crème Chantilly et j’ai complètement oublié d’y aller…
J’en ai pris plein les yeux, j’en suis vraiment hyper heureux. Ma seule crainte était de ne pas tenir la journée avec mes chaussures que je ne croyais pas confortable et pourtant, c’est passé niquel! Il est maintenant temps de reprendre la route. Même si à 19h la très grande majorité des gens est partie, il reste encore beaucoup de monde sur la route et il y a de très grands bouchons. Arrivé sur l’autoroute A1, notre voie est déserte tandis que celle d’en face est complètement bouchée sur plusieurs kilomètres. On se sent dans la pub du loto mais dans mon rétroviseur, je vois au loin beaucoup de gyrophares. Ça n’annonce rien de bon et effectivement, le lendemain j’apprenais qu’un accident mortel s’était produit et paralysait les deux voies…. Mon GPS m’a à nouveau fais la misère pour rentrer et c’est donc encore un gros détour que j’ai eu le droit de faire à Paris…
Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine! En attendant, je n’ai pas d’autre événement de prévu pour le moment si ce n’est la traditionnelle brocante automobile au manoir de l’automobile de Lohéac début Octobre. Je vais donc essayer de me pencher sur des anciens pour continuer d’agrémenter ce site qui je l’espère vous permet de passer un bon moment.
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