Dix Mille Tours du Castellet 2017

Rendez-vous incontournable du Circuit Paul Ricard, les Dix Mille Tours du Castellet nous offrent un mini le Mans Classic dans le sud.
L’année dernière j’ai été tellement conquis, malgré la météo capricieuse qui m’a quand même permis quelques très belles photos, que cet évènement est maintenant placé dans les immanquables, d’autant plus qu’il est à moins d’une heure de chez moi.

Vendredi soir, le welcome center où on récupère les accréditations ferme à 18h. Je termine le boulot à 17h et si tout va bien, j’ai 45 minutes de route.
L’année dernière, c’était très chaud. Arrivé en retard, j’avais quand même pu avec beaucoup de chances récupérer mon accred après 19h.
17h, au travail on a vraiment beaucoup de boulot mais tant pis. J’ai convenu avec mon patron de revenir bosser le dimanche car je dois finir mon dossier avant lundi donc je sacrifie déjà une journée des dix mille tour. Je veux donc y aller le vendredi soir car il n’y a pas de public et c’est l’occasion de faire de belles photos de nuit dans les stands comme j’ai pu faire l’année dernière. Je prends la voiture et me retrouve très rapidement dans l’enfer de la circulation Marseillaise d’un vendredi soir.
17h30 et je ne suis même pas encore sur l’autoroute alors qu’en temps normal, il ne m’aurait fallut que 5 minutes…
Je laisse tomber pour ce soir. Finalement, je retourne bosser jusqu’à finir mon projet ce qui au final, me rendra mon dimanche!

Depuis ma mésaventure au mois de juin au Blancpain, j’ai ré-investi dans un vieux Nikon D300. Il a déjà bien vécu, mais c’est pour dépanner. J’ai prêté mon 70-200 à Nicolas pendant les 70 ans de Ferrari et il n’avait pas constaté de mal-fonction. Je vais donc avoir l’occasion de voir par moi-même.

Samedi matin, j’ai rendez-vous au métro avec David qui est venu en train depuis Lyon et qui souhaitait également aller au Castellet. Je prends également Thomas, un jeune de Marseille qui voulait aussi s’y rendre. Il est 9h quand on arrive au circuit. Les parkings club sont pour le moment bien vide. Direction donc les padocks avant d’aller chercher ma chasuble.

Les Bmw M1 sont en nombre cette année! C’est une bonne chose car elles font le spectacle sur la piste!

Une seule 512 BB LM de présente et malheureusement, je ne la verrai pas tourner!

Les mécanos sont à pied d’œuvre sur certaines voitures.

L’une des attractions du weekend, c’est la présence de cette Howmet à turbine. Bien qu’ayant déjà eu l’occasion de voir celle-ci ainsi que la bleue au sport et collection, c’est toujours un plaisir de la redécouvrir.

Une Porsche 917 était également inscrite et présente le vendredi mais suite à une sortie de piste elle a immédiatement été rangée dans un camion.
C’est particulièrement dommage car elle a fait beaucoup parler d’elle et j’aurai aimé la voir! C’est en effet celle qui a été immatriculée et vue rouler dans Monaco! C’est pas tous les jours qu’on peut voir une 917 avec une plaque d’immatriculation!

Changement de padock pour aller voir les merveilles du Trofeo Nastro Rosso. Un plateau réservé aux plus belles pièces italiennes, ou ayant des gènes d’Italie.

On y retrouves les « habituelles » Ferrari 275GTB, 250SWB et 250LM ainsi que les Bizarrini.

Pour moi, la surprise vient de la présence de la Ferrari 250 GT Drogo et de la Maserati birdcage.


Mon D300 est un APS-C, c’est à dire un petit capteur, contrairement à mon précédent D750 qui était en plein format. Je n’ai pas changé mes optiques et ma plus petite focale est donc de 28mm. Avec un plein format, je m’en sortais sans difficulté mais sur un aps-c, le champ est vite réduit et je me retrouve rapidement à l’étroit…

Je monte en vitesse à l’espace presse pour récupérer ma chasuble pour me rendre ensuite dans les stands voir les groupe C et les monoplaces.

J’étais déçu de voir deux absentes sur la liste des engagés et pourtant, elles sont bien là!
Même si La March85 n’est pas la plus jolie, en piste, c’est la plus impressionnante et vous verrez pourquoi!
Et ce n’est pas une, mais deux Mercedes Sauber qui sont également présentes!

Moins attiré par les monoplaces, je prends quand même un peu le temps d’en faire le tour.

Pendant ce temps, des voitures de l’Heritage Touring Cup passent par les stands comme cette BMW 3.0 CSL.

Ça s’agite du coté des groupe C. Elles vont entrer en piste.

Je m’approche de la sortie des stands pour les voir partir avant d’aller en piste quand je me fait surprendre par une nouvelle Ford GT!

Il s’agit de ma première hors salon. Malheureusement, je n’ai pas le temps de m’y attarder.

Car les Groupe C commencent à sortir.

Une fois qu’elles sont toutes sorties, direction le coté intérieur du circuit. Pour y aller, je passe par le box de la Ford GT, histoire de lui tirer un portrait rapidement.

C’est maintenant l’occasion de tester en piste ce D300 + 70-200 qui a souffert des Blancpain.
L’ergonomie du D300 est très différente de celle du D750 et j’ai un peu de mal à m’y faire.
En triant mes photos, je me rends compte que j’ai énormément de photos qui manquent de netteté. Est-ce que ça vient du boitier, de l’objectif? Je ne sais pas… L’objectif a beaucoup de mal à faire une mise au point quand le sujet est très loin et le nombre de photo raté en est la preuve…
Je n’ai donc pas grand chose de potable pour cette première session des Groupe C.

Je ne sais pas si il fait chaud dans celle-ci mais c’est étrange de la voir rouler la porte ouverte!

Fin de session. Je décide de traverser pour me rendre coté extérieur de la piste pour la session suivante.
Au passage, j’y découvre dans un padock que je n’ai pas encore fait, cette véritable Shelby Cobra Daytona. Un des six exemplaire! Par fainéantise, je ne tire qu’une photo de loin avec le 70-200. Je reviendra plus tard avec le 28-70 pour mieux la prendre.

La mauvaise nouvelle, c’est que la dernière course du plateau dans lequel elle tourne sera ce soir. J’ai la contrainte de devoir ramener David pour son train à Marseille en début de soirée. Je dois donc impérativement quitter le circuit au plus tard à 18h et ça sera en plein milieu de la cette course. Je n’aurai donc qu’une seule petite occasion de la voir en piste.

Place au CER2 où on y retrouve les fameuse BMW M1 qui aiment faire le spectacle! Elles ne sont pas les seules car il y a également les Porsche 935.
Il est courant d’y voir d’immenses flammes derrières celles-ci lors des gros freinages.

Mais parfois ça veut pas!

Encore une fois, peu de photos vraiment exploitables malheureusement, mais voici quand même l’une de mes préférées du weekend.

Blocage de roue plus flamme! J’aurai cependant aimé prendre la photo quelques millisecondes plus tard afin d’avoir plus de fumée sous le pneu mais la photo suivante est inexploitable.

Il est midi. Direction le parking pour avaler un sandwich. J’y trouve quelques autos intéressantes:

Une fois la petite pause bien méritée terminée, direction les clubs qui étaient bien vides ce matin.
Cette fois c’est mieux, mais encore loin du niveau de l’année dernière.

Je ne ferai aucun commentaire sur cette « Ferrari P4″…

Retour dans les padocks. Le soleil tape assez fort pour un mois d’octobre et pourtant, toutes les tentes des Trofeo Nastro Rosso ont été enlevé.
Je trouve ça étrange mais ça m’arrange pour les photos. On verra plus tard le pourquoi!

Retour vers les clubs d’américaines:

Voici une véritable shelby cobra (il parait mais j’y connais pas grand chose)

Et une belle surprise, une réplique très fidèle de K2000! Malheureusement, dans un état indigne…

Quelques Ferraristes qui ont dû se perdre.

Le plateau CER1 se prépare à prendre la piste. C’est l’occasion d’aller voir tourner les Ferrari 512S, 512M ainsi que la Howmet et autres Lola ou Ford GT 40.

Je reste pour le moment à l’entrée de la voie de sécurité, au premier virage.

Ce qui est dommage avec les photos, c’est que vous n’avez pas le son!

Direction maintenant le virage du pont.

Il est 14h, c’est la fin de la session. Voici maintenant les Groupe C qui prennent la piste pour se mettre en place sur la grille de départ pour leur première course.

Il s’agit d’un départ lancé. Les voitures font donc un premier tour derrière le safetycar.

Cette fois c’est la bonne, le départ est donné!

Voilà pourquoi j’aime la March85!

Elle fait des flammes qui font parfois plus d’un mètre, voir peut-être deux et, non, j’ai beau habiter à Marseille, je ne le dis pas en tant que Marseillais!
Le problème, c’est qu’elles sont extrêmement brèves et donc très difficiles à capture mais par chance, j’en ai quelques-unes!

Je change d’endroit et reprends la navette pour aller en direction de la courbe de Signe.

Les flammes de la March85 sont tellement énormes qu’on peut même les voir lorsque la voiture est de face!

Il est un peu plus de 15h et c’est la fin de la course pour les Groupe C!

Je retourne faire un tour du coté des clubs. Je croise de nouveau en vitesse la Ford GT. Malheureusement, ça sera la dernière fois! Je ne la reverrai pas du weekend!

Un petit tour rapide des padocks, des clubs et des parkings mais il n’y a rien de vraiment intéressant.

Retour en piste donc pour une nouvelle session du Trofeo Nastro Rosso. Comme ce matin, je reste au premier virage ce qui en regardant mes photos me fait me rendre compte que je fais trop souvent l’erreur de rester aux mêmes endroits…

Direction le fond du circuit, encore une fois, au même endroit que pour les Groupe C.

Freinage un peu trop appuyé pour la birdcage.

Carlos Monteverde est un habitué de l’évènement et a une fâcheuse réputation de maltraiter ses voitures sur la piste mais au moins, il s’en sert, et c’est tout à son honneur!
Ici, il nous a fait une drôle de manœuvre en coupant dangereusement la trajectoire de l’alfa romeo au moment de la dépasser, allant même jusqu’à sortir de la piste.

Encore plus curieux, au virage suivant, il sort de nouveau de la piste pour passer proche de nous. Pourtant, la manche n’est pas finie, ce n’est pas le moment d’aller saluer les spectateurs qui d’ailleurs, ne peuvent pas venir ici…

On ne la reverra pas du reste du weekend. J’apprendrai par la suite qu’une pièce dans la direction a cédé, le contraignant à l’abandon définitif.

Malgré la valeur des véhicules, les pilotes n’hésitent pas à attaquer. L’avantage du Castellet, c’est d’offrir de grands dégagements sans graviers permettant de dépasser ses limites sans trop de risque pour la voiture.

Mais parfois… Certains n’ont pas la chance de s’en sortir si bien comme pour cette 275GTB Jaune dont la fumée dégagée derrière ne présageait rien de bon.

Il ne fallait pas avoir une voiture jaune aujourd’hui…
Enfin, d’autres ne sont pas épargnées non plus par les ennuis mécaniques.
Lorsque j’embarque dans la navette pour retourner sur les padocks, je croise cette autre 275GTB à l’arrêt.

Toujours rien de neuf à se mettre sous la dent dans les clubs. Un petit tour des groupes C pour aller admirer les mécaniques.

Retour sur la padock donc et par chance, voici la Cobra Daytona en direction de la pré-grille!

Je m’en vais la suivre avant qu’il n’y ait trop de monde autour.

Je me place ensuite dans un endroit que j’aime bien pour l’avoir légèrement en contre plongé au moment où elle entre sur la pit-lane.
Mais c’était sans compter sur ce au combien gentil monsieur de la sécurité qui au moment où je lui ai demandé de se pousser, s’est mis encore plus devant… C’est pas que j’aime pas le jaune fluo mais bon…

Mise en place sur la grille de départ. Le nombre de voiture dans ce plateau est simplement hallucinant! Tout comme le nombre de déchets sur mes photos. C’est simple, je n’ai absolument rien d’exploitable sur cette session, c’est un désastre. Est-ce à cause du temps estival qui a viré à l’hivernal en quelques minutes, je ne sais pas. Toujours est-il qu’il devient menaçant.

Au premier tour, je ne revois pas la Daytona. Au deuxième non plus et je me mets à désespérer qu’elle ait eu un problème au départ.

Au troisième tour, la revoilà! Il y a tellement de voitures qu’il n’est pas facile de bien suivre. J’aurai aimé vous montrer plus de photos de ce plateau, vraiment! Pourtant, il est 17h45 et j’ai rdv avec mes deux co-voitureurs à 18h à la voiture. Je quitte donc la piste pour aujourd’hui avec une dernière prise de la Daytona quand même, avant de partir.

18h, je suis à la voiture, seul. Thomas ne mettra pas longtemps à arriver mais je n’ai pas de nouvelle de David. J’ai beau envoyer des messages, je n’ai pas de réponse. C’est pourtant lui qui a un train à prendre. Au bout de 15 minutes, il me dit qu’il arrive. Et puis toujours rien. Et puis il me dit qu’il m’attendait en salle de presse alors qu’il a toujours été convenu qu’on se retrouve à la voiture… Au final, il est presque 18h30 quand on quitte le circuit. J’ai raté la moitié d’une course qui m’intéressait et je suis contraint de quitter le circuit pour rendre service à quelqu’un qui n’a visiblement pas le respect de ce qu’on peut faire pour lui. En tout cas, ça m’apprendra! A lui aussi je l’espère puisqu’il ratera son train à seulement quelques minutes.

En tout cas, je suis content d’avoir mon dimanche pour me rattraper car je ne suis pas spécialement satisfait de mes photos du jour. Malheureusement je ne pourrai pas me rattraper sur la Cobra Daytona mais je trouverai bien autre chose.
Je vous dis donc à très vite pour la suite du weekend!

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