Grand Prix Historique de Monaco 2018 Jour 2: Vendredi

(Si vous n’avez pas lu le reportage du jour précédent, je vous invite d’abord à cliquer ici.)

La journée d’hier a été particulièrement longue et j’en ressens les effets aujourd’hui! Il est presque 9h quand je me réveille après une nuit compliquée et, malgré la douche froide, j’ai beaucoup de mal à me motiver à bouger ce matin. Pour vous dire, je suis même en train de prendre mon temps pour commencer à trier mes photos de la veille… On convient avec Maxime se se retrouver vers 11h à Monaco.
A 10h, je reçois un message de sa part comme quoi il n’arrivera qu’à midi. Pas de bus! Dans un élan … de débilité?… je lui propose de faire le détour pour aller le chercher. Je suis hébergé pas loin de l’autoroute au nord de Nice et Max est au sud. J’ai donc toute la ville à traverser.
Je fini de me préparer et en route. Mon GPS m’annonce que je serai au rdv sur le port à 11h05…
Quelle mauvaise idée! En voulant être serviable, je me suis mis dans une sacrée galère! La ville est complètement bouchée et ça n’avance pas du tout. Les gens se garent au milieu de la rue, ça emmerde tout le monde et ça ne leur pose aucun problème! Un camion de pompier tente en vain de passer, rajoutant toujours plus de bordel à la situation actuelle. C’est révoltant de voir tout le monde payer pour la stupidité de certaines personnes et pour le coup, il y a peut-être même des vies en jeu! Il est 11h30 quand enfin j’arrive à rejoindre Max. Maintenant, c’est pas le tout, mais faut partir de là! On réussi tant bien que mal à sortir de Nice mais en arrivant à Monaco, c’est presque encore pire!
Et oui! Aujourd’hui, le circuit est ouvert ce qui veut dire que les routes formant le tracé sont fermées et que donc, les voitures doivent passer par ailleurs! Décidément, cette journée sera sous le signe des bouchons…
Notre objectif du … moment, pour pas dire jour ou matinée puisqu’on ne sait vraiment pas ce qu’on va réussir à faire, c’est la vente RM au Forum Grimaldi. On prend donc les routes qu’il faut … ou pas! Je réussi à moitié à me perdre et nous voilà sur la route en direction de Roquebrune Cap Martin. M**de… Pas moyen de faire demi tour sur cette route mais heureusement, il y a un rond point un peu plus loin.
C’est alors qu’en arrivant au rond-point, on croise …

Cette Bugatti Veyron!

Hé ben on va dire que le hasard fait bien les choses!! Elle prend la direction opposée à la notre et comme on doit faire demi tour, on se retrouve rapidement derrière elle, séparé de quelques autos. Elle se dirige vers le Monte Carlo Beach, c’est donc là que nous irons aussi.
Biensûr, pas de place où se garer aux alentours. On va donc au parking public le plus proche. La première heure est gratuite, mais il faudra marcher un peu.

On croise sur le chemin cette Ferrari 812 Superfast à la configuration intéressante. Je ne suis pas fan du noir mais les jantes dorées lui vont bien.

Et puis … cette … chose… Tous les goûts sont dans la nature il parait. Est-ce que ceux là sont naturels, c’est moins certain.

Nous voici au Monte Carlo Beach et elle est bien là!

Derrière elle, encore une 812 ainsi que 3 Rolls.

On repart vers la voiture. On fait un petit crochet devant l’hôtel Monte Carlo Bay mais, toujours pas de Pagani Zonda.
On se console avec cette Lamborghini Huracan Performante et les autres jolies choses qu’il y a devant.

On reprend donc la voiture en direction du parking du Portier, qui se trouve en fait juste sous le Forum Grimaldi.
Comme hier, je ne vais pas détailler tous les lots 1 par 1. Pour tous les détails, vous pouvez consulter directement cette page.

Nous voici donc dans le grand hall, là où je suis déjà venu à plusieurs reprise pour le Top Marque. C’est lumineux mais l’éclairage est compliqué.

On est accueillit par ces deux F1, Benetton B192 pilotée par Mickael Schumacher (vendue pour 815.000€) et cette Jordan 199 pilotée par Heinz-Harald Frentzen (vendue 241.250€). J’ai toujours adoré les décos des Jordan ce qui en faisait mes F1 préférées à cette époque.

J’ai passé un peu de temps autour de celle-ci en ignorant un peu la Benetton, n’ayant pas pris d’info avant la vente ni sur place, je n’avais pas réalisé que c’était une Ex-Schumacher…

Cette magnifique (bien qu’un peu abimée) 360 Challenge Stradale Grise est une Ex Jean Todt! (185.000€)

Comment ne pas avoir le palpitant qui s’excite devant l’un de ses Saint Graal! La Dodge Viper GTS-R. Belle et bestiale à la fois. (Adjugée 94.300€)

Les anciennes Ferrari sont en nombre! Ici, 246 Dino, 365 GT4 BB et 512BB.

Je ne suis pas un grand fan de la Ferrari California. J’apprécie déjà un peu plus la version T comme celle-ci mais alors dans cette livrée des 70 ans no. 14: Gran Turismo Perfection, je la trouve absolument magnifique!

Autres pièces très désirables, Alfa Romeo 8C Spider et Ferrari 575 Superamerica en boite mécanique!

Encore quelques anciennes:

Je retrouve Franck et Christophe autour de la Ferrari 250 GT Coupé PininFarina. Bonjour Messieurs!

On enchaine avec quelques supercars.

Voici la Bugatti Veyron Grand Sport Vitesse Transformers. Adjugée 1.720.625€

A ses cotés, la Huracan offerte en Novembre 2017 par Lamborghini au Pape François. Elle est vendue 809.375€ au profit d’associations de charité. A ce prix, vous avez même la dédicace du Pape dessus!

Voici un monstre que je n’ai eu pour l’instant l’occasion de voir qu’en salon, ici où à Genève. La RUF CTR3 ClubSport. 1.107.500€

Très très grosse rareté et c’est avant tout pour elle que je tenais à venir à cette vente puisque je n’en avais encore jamais vu.
La Ferrari Sergio. Réalisée par PininFarina à seulement 6 exemplaires, sur base de Ferrari 458 Spider. Estimée entre 2.5 et 3 Millions d’euro. Invendue.

A ses coté, une magnifique Ferrari 275GTB. 2.142.500€

Ferrari 599GTO, quelques Porsches.

Encore une Ruf, mais une RT 35 Anniversary cette fois. Et une Porsche 959.

Bmw Z8, Lamborghini Diablo GT (815.000€)

Porsche 356 et BMW 3.0 CSL.

Voici une étrange petite chose! Déjà croisé au concours d’élégance de Chantilly, la Ferrari Consico Concept.
Sur base de Ferrari 328, elle n’attire pas vraiment les foules ne montant qu’à 109.250 euro.

 

Et pour finir, voici la pièce maitresse de cette vente. La Ferrari 250 Tour de France.
Dans son jus et arborant une jolie patine, elle est estimée entre 7 et 9 Millions d’euro et n’a pas trouvé preneur.


Et c’est sur ce cliché d’une idée originale de Maxime qu’on quitte cette très belle vente. Il est 14h40 et on a faim!

On sait qu’on va galérer à trouver à manger à cette heure-ci et l’accès au classique McDo est impossible puisqu’il faudrait traverser la piste pour y accéder. On monte à pied dans la ville pour finir par prendre les derniers sandwichs à L’Oliveraie.
A Monaco, même les pigeons mangent dans l’assiette!

Fin du repas et il est déjà 15h15. On décide de se séparer. Max part en tribune tandis-que moi, je reprends la voiture pour aller me garer au parking presse histoire de me rapprocher des stands pour enfin aller voir comment ça se passe ici en bord de piste.

Quelle erreur! Mais encore une fois quelle erreur!!!
La circulation est abominable et il m’a fallut plus d’une heure pour faire les quelques kilomètres qui me séparaient du parking presse…
Le calvaire terminé et alors que j’arrive dans les stands, les dernières voitures accidentés lors de la session précédente sont évacuées.

Il est 17h et c’est maintenant au tour de la dernière session de la journée d’entrer en piste.

Une fois les voitures hors des stands, il me faut maintenant trouver mon chemin pour accéder au bord de piste.
C’est rapidement chose faite et à chaque accès, il y a une personne qui vérifie bien qu’on est autorisé à y aller.
Pour moi, pas de problème!
Je me retrouve au virage Louis Chiron où je peux enfin découvrir le bord de piste à Monaco et je dois vous dire, j’ai pris une sacrée claque!

Ils ont beau avoir des F1 de collection, valant leur pesant de cacahuètes, ils envoient fort!!

Je me dirige rapidement le long du grillage vers le virage du tabac où j’aurai une vue dégagée jusqu’à la nouvelle chicane en sortie du tunnel.
Comme c’est Monaco, j’ai monté mon 28-70 sur mon D750 mais j’ai quand même pris avec moi mon deuxième boitier, le vieux D300 sur lequel j’ai monté mon 70-200 au cas où.
J’ai bien fait puisqu’il m’a été utile à plusieurs reprises mais, il m’est très compliqué de faire la mise au point avec et le résultat s’est avéré souvent plus que décevant. C’est également le cas ici…
C’est pas si mal mais je suis pas totalement satisfait.

Pour vous donner une idée de l’envers du décors. Autant vous dire que si une voiture tire tout droit… En réalité, il vaut mieux ne pas y penser.

Je retourne en arrière vers la chicane Louis Chiron.

Jusqu’à maintenant, j’ai été sur des circuits assez vastes, surtout comme le Castellet où hormis un virage où on est à 3 ou 4 mètres des voitures, pour le reste, on est relativement loin.

Imaginez ici des F1 passant à … je ne sais combien de kilomètres heures mais, vite!! vous passer à seulement quelques centimètres!

C’est absolument dingue et vraiment très impressionnant! Je me sens chanceux de pouvoir vivre cet instant! Mais malheureusement, fin de session mais aussi déjà la fin de journée (circuit). Je me redirige vers les stands.
A monaco, vous connaissez le virage de la piscine? Et bien, voici la piscine! Et entre la chaleur et tout l’équipement à porter, j’ai qu’une envie, c’est d’aller y piquer une tête!

Petit auto-portrait!

Voici un petit aperçu du bord de la piste. C’est vrai qu’à la télé, on a plutôt tendance à se concentrer sur la piste elle même et ce qu’il s’y passe mais tout autour, ça grouille d’activité! Le nombre de commissaire de piste, pompier etc est vraiment impressionnant.

Dans les stands, une F1 est tractée par un camion et on frôle la catastrophe! La sangle passe sous la roue et se prend dans les triangles de suspension. Heureusement qu’il y a toujours beaucoup de monde pour gérer et qu’ils sont vigilants!

La journée n’aura pas été des plus productive… Je pars rejoindre Max vers le Portier. Heureusement, comme j’ai accès au bord de piste, je peux marcher le long du port et prendre le tunnel. La route n’étant pas encore ouverte, il aurait fallut que je contourne tout, à pied…

Je suis intrigué par de la fumée venant de la piste. Les commissaires et pompiers n’ayant pas l’air plus stressé que ça, les courses étant finies et la circulation non encore rétablie, j’en déduis rapidement que les secours en profitent pour s’entrainer.

C’est bien ça et ma curiosité me pousse à rester les voir opérer.

Je poursuis mon chemin, entre les clôtures et la mer méditerranée! Je fais quand même attention. J’ai déjà ruiné une fois tout mon matériel photo en tombant en vélo, je ne vais pas recommencer en allant piquer une tête, même si vu la température et le poids du sac, c’est pas l’envie qui me manque.

Je remonte en direction du tunnel, j’en profite pour vous montrer à quoi il ressemble!

Et voici le virage du Portier, après la chicane du Fairmont. C’est ici que je sors et que je retrouve Maxime.

Et c’est reparti pour un peu de spotting, puisqu’il n’y a plus que ça à faire.

Devant le Monte Carlo Bay, toujours pas de Zonda… Mais quelques Porsches avec des longues portées et des décos. Un rallye? On n’en saura pas plus.

On poursuit jusqu’au Monte Carlo Beach.

Toutes les voitures du Rallye sont là. Ce que je sais, c’est qu’elles vont toutes parader demain sur le circuit!

Rien de plus à se mettre sous la dent. On retourne en direction du « centre ». Non pas qu’il n’y a rien, on croise toujours des choses intéressantes mais il est inutile de poster les 698 photos prises ce jour dans cet article.

La nuit tombe sur la place du Casino.

De loin, j’aperçois une 250 California, mais je ne suis pas dupe. Je sais qu’une vilaine copie traine dans le coin et bingo, c’est bien elle. Une photo souvenir, et c’est tout. Par contre, derrière elle, c’est une magnifique 275GTB jaune et, ce n’est pas celle vue hier! Belle surprise!

On continue notre déambulation. Tant que j’arrive encore à marcher, on décide d’aller chercher la voiture qui se situe au parking presse, loin, très très loin, de l’autre coté du port. En traversant le port, on tombe sur cette Porsche 991 GT2 RS. Seule, dans le noir. Sans trépied, ce n’est pas évident mais on essaye de lui tirer le portrait.

Je me surprend même à tenter un point de vue artistique!

Un fois la voiture récupérée, on reprend notre petit zonage. Dans une petite ruelle, proche d’un restaurant, on tombe sur quelques Porsches mais surtout, la Murcielago VERSACE! Et toujours pas de trépied…

Un petit peu plus loin, c’est cette jolie 458 Speciale que l’on croise. Je sais que son propriétaire l’amène souvent sur le circuit du Castellet et qu’il roule fort!

Enfin, la dernière prise du jour, une Auburn 851!

Il est bientôt 23h. Même si la journée n’a pas été aussi longue que celle d’hier, elle a été particulièrement éprouvante avec toute cette circulation. Ca reste quand même une belle journée. Pas aussi « productive » que je l’aurai aimé mais il reste encore 2 jours à faire. On n’en est qu’à la moitié et il faut se ménager pour la suite!
Rentré à l’appartement, je vide les cartes mémoires et je me couche rapidement. Demain, c’est Piste toute la journée!

A très vite pour la suite de l’aventure!

Pour lire l’article du samedi, c’est par ici!

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