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En ce dernier week-end du mois de Juillet, l’Italie et surtout Maranello sont à l’honneur sur le Circuit du Castellet puisqu’il s’y déroule les Ferrari Racing Days. Au programme: Programmes XX, F1 clienti et Challenge 458.
Sur un coup de tête, à moins de 2 semaines de l’événement, je décide de m’y rendre. L’organisation se fait assez rapidement car je suis aimablement hébergé par Valérian qui m’incite de descendre le voir dans le sud depuis pas mal de temps et qui plus est, habite à moins de 30 minutes du Circuit. Il ne me reste plus qu’à trouver des billets de trains ou des co-voiturages qui correspondent aux dates que je souhaite et c’est parti! L’aller sera fait le Jeudi et le retour le Mercredi suivant. Un passage étant prévu le dimanche par Cannes et Monaco, pour une fois que je descends dans le sud!
Poussé par Jacky et Aureil qui seront également présents, je réalise une demande d’accréditation presse auprès du Corse Clienti. Après tout, je n’ai rien à perdre en essayant mais comme c’est au dernier moment, j’y crois peu. Je monte rapidement mon site internet et y mets quelques contenus histoire de crédibiliser un peu la chose.
Celle-ci est validée à moins d’une semaine du week-end et je suis heureux comme tout! Pour la première fois dans ma vie de photographe amateur, je vais pouvoir profiter pleinement des bords de piste, comme les pros, sans grillage et sur tout le tour de la piste. Et en plus, c’est un événement officiel Ferrari! Le publique n’ayant accès qu’à 2 tribunes qui sont en face de la ligne des stands et devant les derniers virages. Deux autres espaces leurs permettent de voir la piste, sans tribune, la chicane de la longue ligne droite et le toit du bâtiment principal à condition d’avoir l’accès padock.
Comme mon accréditation est validée, j’ai décidé d’y aller dès le vendredi afin de profiter d’une journée sans publique pour pouvoir découvrir les lieux convenablement. Je prends donc mon co-voiturage du Jeudi à 7h du matin. J’ai la chance d’avoir trouvé quelqu’un qui fasse Vannes-Toulon en un seul trajet et l’arrivée sans encombre se fait le soir aux alentours de 20h. L’apéro est pris tranquillement dans la piscine afin de se rafraichir de ce long trajet et de se détendre un peu avant ce gros weekend!
Vendredi matin 7h, c’est maintenant que tout commence réellement. Valérian m’emmène jusqu’au circuit de bonne heure car il doit ensuite aller travailler. On fait d’abord un petit tour à l’hôtel qui se trouve tout proche du circuit.
On y croise tout d’abord cette magnifique Ferrari F12. Ca fait très longtemps que j’ai envie de la voir en giallo tristrato et je ne suis vraiment pas déçu du résultat! Après avoir vu au sport et collection une F12 dans un très beau rouge métallisé, puis une à La Baule dans un bleu magnifique, je ne savais quel pourrait être mon choix si je devais choisir mais là, il est maintenant clair, c’est ce jaune!
Une deuxieme F12 d’un rouge plus classique mais avec des jantes qui je trouve lui vont bien mieux, est là.
C’est ensuite le choc. La prolifération des réseaux sociaux fait qu’on n’a plus vraiment moyen d’avoir de surprise car il y a toujours quelqu’un pour essayer d’avoir les avant-premières et que donc, j’ai su avant de venir qu’elle y était. Mais cette fois, elle est là, devant moi! Voilà plus d’un an que j’ai la frustration de ne pas l’avoir vue, étant attendue aux sport et collection 2014 et 2015 sans finalement y avoir été.
La Ferrari LaFerrari de Peter Mann, dans ce magnifique bleu Tour de France.
Le temps presse car Valérian doit repartir. On ne s’attarde donc pas trop et on retourne vers le circuit. Arrivé à 7h30 à l’entrée, impossible de passer. Il faut avoir les accréditations. Seul problème, on me dit que la personne qui s’en occupe arrive à 9h! Je prends donc mon mal en patience et m’assois tranquillement en attendant l’heure.
Heureusement, devant l’entrée du circuit, ça bouge un peu! Tout d’abord, cette trop rare Ferrari F512M.
Trente minutes plus tard, une autre rareté mais bien plus récente et c’est d’ailleurs ma première (hors salon de l’auto), une 458 Speciale A dans une configuration qui frôle le sublime. Les jantes dorées je n’arrive pas à me faire un avis.
A nouveau trente minutes plus tard, il est donc 8h30 et c’est encore une autre rareté, mais cette fois je m’y attendais, qui se présente:
Peter MANN dans sa LaFerrari qui salue un jeune photographe qui s’est précipité de courir en la voyant arriver.
8h30 et je décide de retenter le coup pour mon accréditation. La personne est là et me présente sa liste. Une pièce d’identité, elle repère mon nom, et me fait signer la feuille. Je suis le premier à signer et repart avec le précieux sésame!
Le personnel de la sécurité me laisse enfin passer le portail et s’exclame: « A pied?!?!?! » Et oui… Mon chauffeur est parti travailler depuis un bon moment! Le trajet entre le portail et le padock est long à pied… (1.6km)! Surtout avec un mal de tête et déjà presque 30 degrés alors qu’il n’est pas 9h!
J’arrive tant bien que mal devant le bâtiment SRO devant lequel sont stationnées une 355 Challenge et une 550GT.
Elles sont dans l’ombre et en contre jour. J’y reviendrai en fin de journée!
J’aperçois sur le parking Christelle et Jacky de ForzaPassione et Nicolas d’Arthomobiles qui ont fait route ensemble et viennent d’arriver. On se salue et discute un peu avant de se lancer dans le vif du sujet!
Devant l’entrée du padock, un parking est réservé au Passione Ferrari avec notamment quelques 488 Gtb disponibles à l’essai pour les potentiels acquéreurs. C’est l’occasion de faire connaissance avec cette nouveauté! Avec presque chaque nouvelle Ferrari, en photo j’ai du mal mais en vrai, j’aime. Celle-ci échappe à la règle. Ce que je n’aime pas en photo, je n’aime pas non plus en vrai. Dans l’ensemble, c’est une très belle machine mais il y a quelques points qui me dérangent et je ne suis pas le seul.
Cette lame avant, je trouve qu’elle est vraiment très mal intégrée. Ses formes ne correspondent pas du tout au reste de l’auto. La poignée en forme d’ailette, c’est plus kitch qu’autre chose et on se demande vraiment quel est l’intérêt. L’arrière lui est une réussite! Heureusement.
Les modèles ramenés par Ferrari sont bien évidemment pleins d’options et notamment le dessus de la lame avant en carbone. Je ne suis déjà pas fan de cette lame d’ordinaire mais alors à moitié en carbone, c’est vraiment très étrange. La pièce au milieu de la prise d’air est également en carbone et alourdit encore plus la forme de ce trou à étrange posé au milieu de ces lignes. Elle est ici présentée dans une nouvelle teinte, très proche du rosso corsa, mais métallisé. Je ne connais pas le nom de cette teinte et elle n’est pas disponible sur le configurateur. Étrange.
Ferrari Gauduel à amené un exemplaire blanc toit noir sans les options carbone. Je trouve que pour la prise d’air en tout cas, ton carrosserie, ça passe déjà mieux!
Même si aujourd’hui je préfère des couleurs plus vives et chatoyantes, j’ai longtemps adoré le blanc sur les autos et je trouve qu’il va très bien à cette 488!
On arrive enfin sur le padock, bien vide pour le moment, mais c’est vendredi matin. J’espère qu’il se remplira le reste du weekend. Pour le moment, LaFerrari est là, seule sur ce grand parking.
J’en profite pour faire un peu le tour et l’admirer plus facilement qu’à l’hôtel. C’est alors que par le trou de la porte juste derrière, j’aperçois cette forme. Je ne résiste pas à l’envie d’aller voir ça de plus près et laisse LaFerrari pour le moment.
Depuis maintenant 10 ans que le programme XX de Ferrari existe, avec d’abord la FXX basée sur la enzo, puis la 599XX basée sur la 599 et tout récemment la FXX-K basée sur la LaFerrari, je n’imaginais pas avoir l’occasion de les voir un jour en vrai. Même si lors du Sport et Collection 2014 j’ai pu apprécier la 599XX Bleue Tdf de Peter Mann, celle-ci n’avait fait qu’un seul tour de circuit le dimanche pendant la parade. Il était donc difficile de pouvoir réellement l’apprécier hors de son environnement naturel qu’est la piste!
Je me retrouve alors dans ce stand. Mon cœur s’emballe d’excitation lorsque je suis face à ces 4 FXX-K!
Je suis aux cotés de Christelle lorsque l’on croise Nicolas et Jacky, armés de chasubles « Track ». Le sésame nécessaire pour l’accès en bord de piste. Après une brève explication de la procédure, on se rend de suite dans l’espace réservé aux médias afin de retirer les nôtres. C’est une grande salle climatisée avec vue sur la ligne droite des stands et les écrans de contrôle. Des prises électriques, le wifi, des fontaines d’eau fraiche et des casiers sont à libre disposition. C’est top! Beaucoup d’accréditations ont été délivrées et on nous dit qu’il n’y aura pas de chasubles pour tout le monde alors autant le faire tout de suite. (En fait, si, il y avait plusieurs cartons de chasubles et chacun y a trouvé son compte. Tant mieux!)
Après échange d’une pièce d’identité contre un chasuble et une clé de casier, c’est reparti pour un tour!
Du haut de l’escalier, vu sur la FXX-K présente au milieu du hall. La photo est floue, je sais, comme bien d’autres de ce weekend. Mon matériel se fait vieux et a de gros problèmes de mise au point. Pourtant, je fais toujours plusieurs clichés afin d’espérer qu’il y en ait au moins un de bon, mais pour celle-ci et quelques autres, ça n’a pas été le cas. Je la poste quand même ici car vous verrez que le dimanche, ça sera autre chose!
Retour dans les stands pour s’intéresser de plus près aux XX et aux F1. Le vendredi matin, aucune session piste n’est prévue pour celles-ci. Les mécaniciens sont donc à préparer les voitures.
Cette FXX-K 21 est dans une couleur magnifique et le duo avec la 599XX de même configuration est vraiment exceptionnel! Il me tarde de les voir en piste sous le soleil pour mieux les apprécier.
Un petit tour des stands XX:
Il n’y a vraiment pas grand monde autour ce matin. C’est le moment d’en profiter pour faire quelques vues générales.
Mais aussi quelques vues techniques:
Après les XX, je fais un rapide tour des F1. J’ai peu de photos du vendredi présentables de celles-ci malheureusement. Mais d’autres suivront pour le reste du weekend!
Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir la chance de pouvoir apprécier ces mécaniques !
En revanche, les pneus pluie sur celle-ci, je me demande bien à quel moment ils vont pouvoir servir, vu le peu de nuages et les plus de 36 degrés qu’il fait actuellement.
Je sors des stands, LaFerrari est toujours là, et toujours seule. Je décide de prendre un peu de hauteur, cette fois, pour l’admirer:
Un petit tour sur le parking extérieur pour voir si du beau monde est arrivé.
La F12 jaune de ce matin est là. Je n’avais pas remarqué que les éléments en carbone étaient teintés en rouge. C’est un peu spécial mais, pourquoi pas! L’intérieur marron et beige, lui, colle moins avec la teinte extérieur je trouve.
Pas grand chose d’autre à se mettre sous la dent, je me dirige alors de retour vers le padock lorsque cette 599 Gto arrive. Et elle attire toute mon attention tellement je la trouve jolie. Simple, sobre, pas de bande ni de bi-ton, et blanche! Ca reste efficace.
Elle est venue se garer à coté de la F12 ce qui nous donne un très beau duo!
C’est l’heure de la pause déjeuner. Je rejoins Christelle et Jacky dans le grand motorhome Corse Clienti. C’est ici que tout le staff Ferrari vient déjeuner et nos accréditations presse nous donnent le droit de s’y restaurer gratuitement. Je n’avais pas prévu ça et comme j’ai ramené mes sandwichs, je les mange ici. Mais je sais que pour demain, je n’aurai pas à les prévoir! Tout au long de la journée, il est possible d’aller s’y désaltérer et manger quelque chose. Un serveur est à disposition et des amuses bouches sont régulièrement mis sur le bar, salé ou sucré suivant l’heure ou l’envie.
Je mange rapidement car Valérian est venu sur la pause de midi pour récupérer son accréditation et il est bloqué à l’entrée. On refuse de la lui donner. J’entame donc de retour cette marche d’1.6km entre le padock et l’entrée du circuit pour aller l’aider. J’arrive au niveau de la grille et je le vois passer. En fait, il à dénoué le truc et c’est bon. A ce moment là, je suis … on va dire, fatigué.
Bref! Retour aux padocks, en voiture cette fois avec Valérian, je lui conseille de récupérer tout de suite sa chasuble, tant qu’à faire et comme lui vient tout juste d’arriver, on refait un tour des stands.
Les mécaniciens sont en train de poser des stickers sur toutes les XX et les F1 en hommage à Jules Bianchi.
Sur le padock, entre deux camions, je retrouve la 458 Speciale A de ce matin.
Toujours accompagné de Christelle et Jacky, on prend un peu de hauteur pour essayer de voir la piste de haut. On monte sur le toit du bâtiment. La vue y est vraiment très belle, et, venant de Bretagne cette région me dépayse totalement.
A cette heure-ci, la piste est réservée au Passione Ferrari, principalement les 488 donc, pour les essais client sur piste.
On descend du toit pour se diriger vers le point de départ de la navette, de l’autre coté de la passerelle.
Une fois à bord, on découvre le circuit! On s’arrête dans les derniers virages, après avoir fait 3/4 de tour.
Les 488 tournent toujours et c’est donc un baptême de bord de piste qui se prépare! On trouve un point de vue qui nous va et c’est parti!
Mais la session se termine. C’est ensuite le tour des essais libres du Ferrari Challenge Coppa Shell. Une des deux catégorie des 458 challenges. En attendant leur mise en place, on patiente, bien au chaud, sans ombre.
C’est parti! Mon principal objectif est de m’entrainer aux filés avant l’arrivée des XX! Repérer un peu les lieux et les possibilités.
Je suis vraiment fan de ces couleurs fluo! Quant-à cette gueule de requin, elle est parfaite pour avaler le bitume!
Cet endroit permet d’avoir de nombreux points de vues différents.
Après 45 minutes, la session se termine. Finalement afin de continuer à découvrir la piste, je vais chercher un autre endroit. Je me rends au dernier virage. La lumière est idéale et l’endroit semble prometteur. Après un peu de patience, on entend au loin le hurlement des XX qui s’élancent.
Toutes les XX sont en piste et même si je découvre les 3 types pour la première fois, l’évolution est significative.
La FXX-K est la plus bestiale avec ses lignes très complexes.
La FXX a 10 ans et ça se voit. Face à la FXX-K, elle accuse un peu le coup de son age mais elle reste très performante et a quand même de l’allure en vrai!
La 599XX, ici en version simple (la noire) et en version Evo (la rouge), n’a pas le même gabarit de supercar que les autres. Elle se montre tout de même très efficace et c’est celle qui chante le mieux!
Après pas mal de temps à varier entre filés et vues de face/arrière, je reprends la navette qui m’amène au bout de la ligne des stands là où il y a un gros freinage.
Beaucoup d’entre vous doivent se rappeler de ce mythique cliché de Nicolas de cette FXX freins rouges vifs et cette immense flamme sortant de l’échappement. (pour rappel, cliquez ici). C’est en quelque sorte, je pense, devenu un objectif de chaque photographe en présence d’XX de l’avoir avec les disques rougis et si possible une belle flamme. On va donc voir ce que ça donne sur un gros freinage!
Le freinage n’est pas assez appuyé pour certains pour que ça chauffe au rouge.
Tandis que d’autres tapent dedans allègrement.
Les disques rouges sont bien au rendez-vous! Mais la luminosité bien trop élevée empêche de voir toute flamme.
C’est pas grave, le spectacle est quand même là et on se régale à chacun de leurs passages.
L’aileron arrière de la FXX-K déployé afin de maximiser l’appui aérodynamique en virage.
La session se termine sur ce joli dépassement de la FXX sur la 599.
La photo n’est malheureusement pas très nette.
Retour dans les stands maintenant alors que c’est au tour des F1 de s’élancer.
Seulement 3 monoplaces prennent la piste.
Les autres sont toujours dans les boxs.
Je vais au bout de la ligne droite, tenter quelques filés, mais leurs accélérations sont trop fortes, je n’arrive pas à suivre correctement.
A mi session, elles rentrent aux stands. Les mécaniciens s’activent et d’autres F1 sont sorties.
Cette session F1 signe la fin de journée.
En retournant à la voiture, je remarque qu’une deuxième 458 Speciale A est arrivée sur le parking. Speciale… celle-ci porte bien son nom. J’ai toujours eu horreur de l’option bas de caisse en carbone, peu importe le modèle et sa couleur, mais là, en plus des ailettes des prises d’air avant, c’est trop pour moi. C’est dommage, ce rouge est si joli!
Avant de partir, j’oubliais:
C’est quand même mieux au soleil, non?
Jour suivant
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1 Comment on Ferrari Racing Days Paul Ricard 2015: Vendredi